mercoledì 17 settembre 2014

Dall'unico grande amore de sinistra della mia vita...

(altro che Céline...)
 
Tous les soirs avant de se coucher il avait pris l'habitude de lire quelques pages de son Diogène Laërce. Il savait assez de grec pour jouir des particularités du texte qu'il possédait. Il n'avait plus maintenant d'autre joie. Quelques semaines s'écoulèrent. Tout à coup la mère Plutarque tomba malade. Il est une chose plus triste que de n'avoir pas de quoi acheter du pain chez le boulanger, c'est de n'avoir pas de quoi acheter des drogues chez l'apothicaire. Un soir, le médecin avait ordonné une potion fort chère. Et puis, la maladie s'aggravait, il fallait une garde. M. Mabeuf ouvrit sa bibliothèque, il n'y avait plus rien. Le dernier volume était parti. Il ne lui restait que le Diogène Laërce.
Il mit l'exemplaire unique sous son bras et sortit, c'était le 4 juin 1832; il alla porte Saint-Jacques chez le successeur de Royol, et revint avec cent francs. Il posa la pile de pièces de cinq francs sur la table de nuit de la vieille servante et rentra dans sa chambre sans dire une parole.
Le lendemain, dès l'aube, il s'assit sur la borne renversée dans son jardin, et par-dessus la haie on put le voir toute la matinée immobile, le front baissé, l'œil vaguement fixé sur ses plates-bandes flétries. Il pleuvait par instants, le vieillard ne semblait pas s'en apercevoir. Dans l'après-midi, des bruits extraordinaires éclatèrent dans Paris. Cela ressemblait à des coups de fusil et aux clameurs d'une multitude.
Le père Mabeuf leva la tête. Il aperçut un jardinier qui passait, et demanda:
—Qu'est-ce que c'est?
Le jardinier répondit, sa bêche sur le dos, et de l'accent le plus paisible:
—Ce sont des émeutes.
—Comment! des émeutes?
—Oui. On se bat.
—Pourquoi se bat-on?
—Ah! dame! fit le jardinier.
—De quel côté? reprit M. Mabeuf.
—Du côté de l'Arsenal.
Le père Mabeuf rentra chez lui, prit son chapeau, chercha machinalement un livre pour le mettre sous son bras, n'en trouva point, dit: Ah c'est vrai et s'en alla d'un air égaré.
 
 
 
(...non vi ho mai nascosto di essere uomo di ampie vedute. Uno dei miei due ragazzi, quello "de sinistra", mi ha scritto questa lettera che vi giro. Tanto per non far nomi, M.P. è l'unico giornalista italiano che si possa leggere - così capite subito chi è...)
 
 
Amore mio,

sarò breve: la penso come te. Mi viene in mente l'ultima cena con M.P., persona di squisita intelligenza. Non posso dimenticare la sua aria di sufficienza di fronte agli scenari catastrofici che tu gli proponevi. Ci-ti trattò con una bonaria aria di sufficienza del tipo "Ragazzi non esagerate ..." E se uno come M. pensa questo figuriamoci gli altri.

Sono costretto a citare Bernard-Henry Lévy che cordialmente detesto.

"Ci sono quelli che, come un tempo Valéry Giscard d’Estaing secondo una frase rimasta famosa di Raymond Aron, ignorano che la Storia è tragica e credono che tutto, sempre, debba finire col mettersi a posto: la partita non è chiusa? Non è votata a convulsioni che non sono e non saranno più che innocenti piroette?

E ci sono quelli, all’inverso, sensibili al Tragico e che sanno che niente è più fragile, precario, pronto a disfarsi, che un legame sociale ben annodato – “tutto tiene solo per magia” diceva un altro Valéry, lo scrittore, citato, questa volta, da Sartre: si parte da una crisi finanziaria ed è tutto il tessuto che, poco per volta, finisce per sfaldarsi; ..."

A me capita di implorare gli amici di dare un'occhiata  all'agghiacciante sequenza della crisi ucraina. Ma non c'è niente da fare, credono che i negri, gli ebrei, gli zingari e i russi siano sempre gli altri. Non vogliono rinunciare alla loro natura di baby-boomers, troppo faticoso. Ieri ho assistito a un'inaugurazione di una palestra da parte di Zingaretti: un film dell'orrore, "le palestre non ci sono per colpa del debito e della burocrazia". E tutti a battere le mani! Perché ci dobbiamo stupire? Hitler ha vinto a Gaza e in Cisgiordania, Mussolini ha vinto in Italia. Presumibilmente LUI sarebbe stato più magnanimo e lungimirante.

Sono incasinato oltremodo, perdonami se adesso non riesco ad aiutarti: sono triste e preoccupato. 


e^{i\pi}+1=0



(ecco: almeno in vita vostra avrete visto qualcosa di bello. E non l'avrete capito. Totò, tranquillo, che dici, ci portiamo anche il nostro amico depresso a cena, o sei geloso? D'altra parte, se tu porti tu sai chi, sai che risate? Fuan e Lotta continua tutti insieme appassionatamente, vent'anni dopo. Fra Hollywood e Dumas...)

(caro V., se uno di Lotta continua arriva a rimpiangere LUI, vuol dire che non c'è proprio modo di costruire ponti. Prima ne prendiamo atto, meglio è, perché un LUI poi si trova, capisci? La Storia ha una capace pattumiera, ma anche una capace cassetta degli attrezzi. Sempre più persone stanno venendo al mio discorso. Oggi Savona ha citato Bava Becchetti... pardon: Bava Beccaris...)

(il corollario dell'assioma, perché teorema non è, degli italiani cialtroni è che siamo così cialtroni che non riusciremo a ribellarci, perché stiamo troppo bene, perché siamo troppo vecchi: vecchi come Mabeuf:

Le drapeau—Deuxième acte

Depuis qu'on était arrivé à Corinthe et qu'on avait commencé à construire la barricade, on n'avait plus guère fait attention au père Mabeuf. M. Mabeuf pourtant n'avait pas quitté l'attroupement. Il était entré dans le rez-de-chaussée du cabaret et s'était assis derrière le comptoir. Là, il s'était pour ainsi dire anéanti en lui-même. Il semblait ne plus regarder et ne plus penser. Courfeyrac et d'autres l'avaient deux ou trois fois accosté, l'avertissant du péril, l'engageant à se retirer, sans qu'il parût les entendre. Quand on ne lui parlait pas, sa bouche remuait comme s'il répondait à quelqu'un, et dès qu'on lui adressait la parole, ses lèvres devenaient immobiles et ses yeux n'avaient plus l'air vivants. Quelques heures avant que la barricade fût attaquée, il avait pris une posture qu'il n'avait plus quittée, les deux poings sur ses deux genoux et la tête penchée en avant comme s'il regardait dans un précipice. Rien n'avait pu le tirer de cette attitude; il ne paraissait pas que son esprit fût dans la barricade. Quand chacun était allé prendre sa place de combat, il n'était plus resté dans la salle basse que Javert lié au poteau, un insurgé le sabre nu, veillant sur Javert, et lui Mabeuf. Au moment de l'attaque, à la détonation, la secousse physique l'avait atteint et comme réveillé, il s'était levé brusquement, il avait traversé la salle, et à l'instant où Enjolras répéta son appel:—Personne ne se présente? on vit le vieillard apparaître sur le seuil du cabaret.
Sa présence fit une sorte de commotion dans les groupes. Un cri s'éleva:
—C'est le votant! c'est le conventionnel! c'est le représentant du peuple!
Il est probable qu'il n'entendait pas.
Il marcha droit à Enjolras, les insurgés s'écartaient devant lui avec une crainte religieuse, il arracha le drapeau à Enjolras qui reculait pétrifié, et alors, sans que personne osât ni l'arrêter ni l'aider, ce vieillard de quatre-vingts ans, la tête branlante, le pied ferme, se mit à gravir lentement l'escalier de pavés pratiqué dans la barricade. Cela était si sombre et si grand que tous autour de lui crièrent: Chapeau bas! À chaque marche qu'il montait, c'était effrayant, ses cheveux blancs, sa face décrépite, son grand front chauve et ridé, ses yeux caves, sa bouche étonnée et ouverte, son vieux bras levant la bannière rouge, surgissaient de l'ombre et grandissaient dans la clarté sanglante de la torche, et l'on croyait voir le spectre de 93 sortir de terre, le drapeau de la terreur à la main.
Quand il fut au haut de la dernière marche, quand ce fantôme tremblant et terrible, debout sur ce monceau de décombres en présence de douze cents fusils invisibles, se dressa, en face de la mort et comme s'il était plus fort qu'elle, toute la barricade eut dans les ténèbres une figure surnaturelle et colossale.
Il y eut un de ces silences qui ne se font qu'autour des prodiges.
Au milieu de ce silence le vieillard agita le drapeau rouge et cria:
—Vive la Révolution! vive la République! fraternité! égalité! et la mort!
On entendit de la barricade un chuchotement bas et rapide pareil au murmure d'un prêtre pressé qui dépêche une prière. C'était probablement le commissaire de police qui faisait les sommations légales à l'autre bout de la rue.
Puis la même voix éclatante qui avait crié: qui vive? cria:
—Retirez-vous!
M. Mabeuf, blême, hagard, les prunelles illuminées des lugubres flammes de l'égarement, leva le drapeau au-dessus de son front et répéta:
—Vive la République!
—Feu! dit la voix.
Une seconde décharge, pareille à une mitraille, s'abattit sur la barricade.
Le vieillard fléchit sur ses genoux, puis se redressa, laissa échapper le drapeau et tomba en arrière à la renverse sur le pavé, comme une planche, tout de son long et les bras en croix.
Des ruisseaux de sang coulèrent de dessous lui. Sa vieille tête, pâle et triste, semblait regarder le ciel.
Une de ces émotions supérieures à l'homme qui font qu'on oublie même de se défendre, saisit les insurgés, et ils s'approchèrent du cadavre avec une épouvante respectueuse.
—Quels hommes que ces régicides! dit Enjolras.
Courfeyrac se pencha à l'oreille d'Enjolras:
—Ceci n'est que pour toi, et je ne veux pas diminuer l'enthousiasme. Mais ce n'était rien moins qu'un régicide. Je l'ai connu. Il s'appelait le père Mabeuf. Je ne sais pas ce qu'il avait aujourd'hui. Mais c'était une brave ganache. Regarde-moi sa tête.
—Tête de ganache et cœur de Brutus, répondit Enjolras.
Puis il éleva la voix:
—Citoyens! ceci est l'exemple que les vieux donnent aux jeunes. Nous hésitions, il est venu! nous reculions, il a avancé! Voilà ce que ceux qui tremblent de vieillesse enseignent à ceux qui tremblent de peur! Cet aïeul est auguste devant la patrie. Il a eu une longue vie et une magnifique mort! Maintenant abritons le cadavre, que chacun de nous défende ce vieillard mort comme il défendrait son père vivant, et que sa présence au milieu de nous fasse la barricade imprenable!
Un murmure d'adhésion morne et énergique suivit ces paroles.
Enjolras se courba, souleva la tête du vieillard, et, farouche, le baisa au front, puis, lui écartant les bras, et maniant ce mort avec une précaution tendre, comme s'il eût craint de lui faire du mal, il lui ôta son habit, en montra à tous les trous sanglants, et dit:
—Voilà maintenant notre drapeau.

Non so, Céline mi rompe i coglioni, ma questa è un'altra storia, non riesco a smettere di piangere, avrò bevuto troppa genziana...)


56 commenti:

  1. Oggi una bellissima ragazza di circa 25 anni, mi ha dolcemente invitato a firmare quel referendum al gazebo di UGL a L.Go Argentina; beh ci credereste, m' aveva quasi convinto. Quegli occhioni così belli e che dicevano tanto sul suo credere a questi infami, mi commuovevano, per cui, con tanta dolcezza ho cercato di porre qualche dubbio nel suo animo, ma poi mi sono fermato carico di tristezza.

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    1. Non è che ti phaga Piga per phar pubblicità subliminale?

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    2. Più che una firma per Piga, quella sarebbe stata una firma per la pHiga.
      Scusate. Prof, mi censuri...

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    3. No: nessuna pietà. Ti affido al comitato pari opportunità del blog. Il Signore abbia pietà delle tua anima, perché le signore non ne avranno del tuo corpo. Diciamo che come Mabeuf sei salito sulla barricata e invece di Vive la République! hai detto Vive la chatte!

      Come va a finire lo sai.

      P.s.: se ti può essere di conforto, hai la mia solidarietà.

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    4. Sabato scorso ho visto un gazebo dei Socialisti (si, proprio i Socialisti, gli eredi di quelli accusati dell'esplosione della spesapubblicaimproduttiva causa del debitopubblicobrutto) che raccoglievano firme per lo stesso motivo, e con tanto di bandiera blu con le stelle alle spalle, un accostamento abbastanza strano, come se degli ebrei con tanto di stella gialla avessero raccolto firme contro le leggi razziali sotto una bandiera con la svastica ... intorno al loro gazebo il deserto, ma forse era solo l'ora...

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    5. @tino neb Ego te absolvo (a titolo personale, eh? Per il comitato non garantisco niente)

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    6. Grazie Alberto49 per averci tirato su il morale, dopo che l'omonimo ci ha schiacciato il cuoricino con VH.
      Ps Visto che stiamo a ride... Gustavo la Piga non ce lo mettiamo?

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    7. Posso chiedere sommessamente di cambiare discorso? La mia paronomasia mi è già costata anni di terapia, ce mancava solo l'economista glabro...

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    8. tino neb17 settembre 2014 17:15

      Ebbene, fai posto sulla carretta per Place de la Concorde (!):

      tira più una penna di Phiga che una pariglia di post der cavajere nero

      Avanti voi, tiremm innanz, Dieu et le Roy!

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    9. Ragazzi ma siete veramente dei discoli; ancora co' sti giochetti che andavano di moda 60 anni fa! Tina Pica, non PIGA, era l' oggetto del giochino. Ma oggi ad essere ancora più sincero, dopo aver ascoltato Sacconi sono ancor più avvelenato.
      A proposito, a Roma succede che si possa finanziare una coppia di tedeschi con un paio di biglietti ATAC; oggi l' ho fatto, mi vien da ridere.

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    10. ALBERTO49 17 settembre 2014 22:19

      Ha ragione, è che avendo letto che il cavajere nero era in lacrime si cercava di TIRARE SU il morale del capo, e quindi quello della truppa.

      E cosa c'è di meglio per TIRARE SU ?

      Il prodotto utilizzato ha sempre un bel mercato, anche se è MOLTO risalente e non soggetto a innovazioni. Per di più il surrogato starà anche guadagnando quote di mercato, anche se ho i miei dubbi, ma non c'è gara…

      P.s.: complimenti per il concreto esempio di fraternizzazione con l'alleato germanico!

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    11. @tino neb

      Apprezzo i giochi di parole, da chiunque provengano.
      Inoltre @ALBERTO49 ha validamente resistito alla tentazione della fi...rma.

      @Alberto Prof. o Prof. Alberto o Prof - senza puntino

      "Il Signore abbia pietà della tua anima, perché le signore non ne avranno del tuo corpo".
      Anche questo è un gioco di parole, secondo me meno carino di quello da cui è partito il tutto, ma non disprezzabile.

      E poi, com'è il suddetto "corpo"?
      Ahi ahi, scorrettezza maschilista di una donna o scorrettezza donnista o scorrettezza unisex?

      Insomma, qui gli uomini mai paiono usciti bene - poi ricordiamoci che anche loro sono creature...

      'Notte.

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    12. Ma sono uomini o donne, o tutt'e due?

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    13. Errore mio di scrittura:

      "Insomma, qui gli uomini mai paiono usciti bene"
      volevo dire " MI paiono usciti bene".

      Chiedo scusa soprattutto ai diretti interessati.

      Risposta a @marilena:
      Non indugiamo in trascurabili dettagli...

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  2. Chiedo scusa, non c'entra niente ma c'entra.
    Leggo oggi questo articolo sul Corriere segnalatomi da un amico:

    come fare profitti senza evadere

    Fra le righe mi e' parso di sentire (ingenua?, speranzosa?) odore di cambiamento; lo stato viene dipinto come quello "buono" mentre il "cattivo" e' il privato. Con una lentezza disarmante ma tutto sommato attesa (almeno da parte di chi scrive) si muove perfino il quotidiano "nazionale": davvero l'aria sta cambiando?

    P.S. Ho la tastiera americana e l'utilizzo consono di accenti mi e' precluso: posso chiedere che il mio caso venga preso in riesame dalla corte?

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  3. Io di genziana ne ho bevuta e ne bevo tanta appena possibile, ma finora mi ha fatto sempre ridere e mai piangere.

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    1. Allora si vede che non è la genziana.

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    2. dipende se è fatta solo con alcol, ricetta del chietino, o se è fatta anche con Trebbiano o Chardonnay all'aquilana...

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  4. Gesundheit!


    Für Italien gibt es keine tragfähigen Gründe, in der Währungsunion zu bleiben.

    ovvero

    Per l'Italia non ci sono giustificati motivi per rimanere nell'unione monetaria.

    ...non ci sono giustificati motivi? Ma non ci sono MAI stati! Ma puonciorno Mondo! (cioè Die Welt)

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    1. Ha dimenticato di dire che le banche italiane in generale prima del arrivio di Monti erano in uno stato di salute decisamente migliore di quelle tedesce.


      La differenza è che in Germania è intervenuto lo stato, in italia no, perchè la parola d'ORDINE era "c'è lo chiede l'europa" è "piu Europa".

      In Germania hanno creato il fondo Soffin con una capacità di 400 Mrd. alzando il debito pubblico di ca. 15%, non solo per salvare le banche.

      Monti ha alzato le tasse e fatto tagli a gogo, distruggendo la domanda interna, risultato debito pubblico anche in italia ca. +15% con una caduta del PIL ed un inalzamento della disocupazione tremenda, creando un gigantesco bucco di crediti in sofferenza nelle banche italiane. Lo chiamarano Monti il salvatore della patria, ci sono ancora oggi italiani che ci credono.


      Differenza la Germania ha fatto politiche keynesiane, quel fondo di 400 mrd. non è nient altro che un intervento statale o spesa pubblica brutta come direbbero i spaghetti liberali tipo giannino, Monti invece a copiato Brüning, il risultato è visibile a tutti.



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  5. Grazie prof. per i suoi poliedrici spunti. Se lei fosse un poliedro, sarebbe un icosaedro (ché ha tante facce, ma anche più spigoli :) ).

    A supporto della bellezza: la notazione potrebbe traviare alcuni, i\pi sta per "i moltiplicato pi greco".

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  6. Vabbé, vediamo se riusciamo a tirar su di morale il cavajere nero (intanto preparo le ceste per le aguglie e la tuta imbottita per i morZi der crotalo…):

    questo pomeriggio incontro fra Renzi e Berlusconi… feccia a feccia.

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  7. Le uniche parti che ho compreso sono il testo in francese ed Eulero.
    Ma che razza di post ė questo?!

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    1. Per favore rispetta i miei sentimenti: questa indegna scenata di gelosia è fuori luogo. Com'è che hai riconosciuto Eulero? Sarai mica ingengniere?

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    2. Infatti, tutte le parti tra parentesi sono incomprensibili! Chi sono V.,Totò, P.M. e Kate? Ho cercato di leggere tra i puntini ma rimane sempre in buona parte incomprensibile.
      Vabbe'! Con grande rispetto per i sentimenti, ovviamente!
      Per quanto riguarda Piga, l'ho sentito qualche giorno fa in televisione , secondo me gli manca qualche passaggio logico... .

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  8. Maestra! Stanno prendendo in giro Bagnai perché non scrive bene le formule matematiche...

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  9. Ho rispettato, come al solito, l'altrui eterografia. Se siete rincoglioniti non è colpa mia...

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  10. Bagnai-sensei, se nel suo nuovo libro potesse inserire un capitolo dedicato ai grafici più esilaranti ed esplicativi, sarebbe cosa buona e giusta:

    http://www.zerohedge.com/news/2014-09-17/what-porsche-indicator-tells-us-about-greek-recovery

    Chinacat

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    1. Ahahahahahahahah! Le orde di Attila in confronto ai figli di Troika erano dame di San Vincenzo.

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    2. Visto che siamo in vena di risate :)
      Quest'altro grafico lo farei tatuare sulla fronte di quelli che "vabbè ma GermaGna è solida":

      http://www.zerohedge.com/news/2014-04-28/elephant-room-deutsche-banks-75-trillion-derivatives-20-times-greater-german-gdp

      Chinacat

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  11. OT - No comment (solo perche' se esprimessi liberamente il mio pensiero incorrerei nel penale).

    http://tv.ilfattoquotidiano.it/2014/09/17/strasburgo-spinelli-lista-tsipras-su-candidato-ungherese-e-provocazione/296959/

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    1. Ma dai che mette di buonumore! Splendide notizie: Barbarella si è fatta viva a Bruxelles? Ma no! Sono quasi commosso (prima mi pare abbia brillato per la sua assenza).
      E comunque "è bello sapere che c'è", ti pare, e che vigila: Orban non passerà!... pardon... passerà ma, ecco, noi esprimiamo un fermo e inesorabile giudizio. Ci piace POCO.
      Ad majora!

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    2. Magari Barbarella... la ragazza dello spazio...

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  12. Scusi l'ultimo commento su Becchetti, ma quando senti sempre le stesse cazzate a volte girano. Figuriamoci quelli a cui piace tanto fare branco, gruppo, massa, fronte.
    L'ho sentito Savona stamani, purtroppo malamente perché la smerigliatrice quando scatena gli elettroni sa com'è...
    Ho sentito bene la parte dove ha parlato dei trattati che chiaramente si ispirano a pace e prosperità, rimarcando che finora, lasciando perdere la prosperità, ha ripetuto finora, la pace è tutto quello che ancora ci resta (per ora).
    Certo che vedere Cameron e Rajoy perdere la calma per il referendum di domani, non è che metta allegria eh.

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  13. C'è tanta disperazione nel cuore degli umani.Mi ha fatto preoccupare ma poi ho trovato questo: e^ipi + 1 = 0 therefore god exists

    Già,figuriamoci gli altri.

    LUI.
    Paroxetina: Daparox, Dapagut, Dropaxin, Eutimil, Sereupin, Seroxat, Stiliden
    Sertralina: Zoloft, Tatig, Tralisen
    Citalopram: Seropram, Elopram, Felipram, Frimaind, Feliximir, Frimaind, Kaidor, Marpram, Percitale, Return, Ricap, Sintopram, Verisan
    Escitalopram: Cipralex, Entact
    Fluoxetina: Prozac, Fluoxeren, Azur, Clexiclor, Cloriflox, Diesan, Flotina, Ipsumor, Xeredien
    Fluvoxamina: Dumirox, Fevarin, Maveral
    Dapoxetina: Priligy

    Ce ne sarò uno che funzioni? Non voglio perdere la speranza e tantomeno crogiolarmi nell'autorazzismo.
    Non so se ho capito tutto ma è importante che lei non scriva cose ovvie.
    Potessi le manderei volentieri una bottiglia di Vigna del Volta.La citrosodina o il Malox non le servono.

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    1. Io glie do di Citalopram, ma credo sia il momento di smettere, tant'è vero che me lo sto dimenticando (come mi disse il neurologo. Io chiedevo: "Ma come capirò quando devo smettere?" E lui, che fra l'altro è una delle persone più colte e spiritose che conosca, la reincarnazione di Oscar Wilde, mi disse: "Semplice: ti dimenticherai di prenderlo...").

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    2. Anche un 50 / 60 Km settimanali di corsa aiutano. Le endorfine ecc. Come tutte le droghe pero' ha effetti collaterali e genera dipendenza.

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    3. Mancano duloxetina,trazodone e bupropione

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  14. Non si è capito molto ... e sono molto inquieta...

    Professore, non ho capito, per favore può spiegare meglio?
    Con grande affetto
    M.

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  15. OT

    Mi sono imbattuto questa sera nello spot "di Europa si deve parlare" (una debolezza, stavo - anzi sto - guardando i mondiali di pallavolo), cioè questo.

    Ho notato che al minuto 0'15'' si dice che il costo di una telefonata nel 1990 (750 lire/min.) equivale a circa 70 centesimi di euro di oggi. Al minuto 1'23'' invece si magnifica il merito dell'Europa, grazie alla quale le tariffe sono scese di circa 11 volte (dall'equivalente di 70 centesimi/min. a circa 6.5 centesimi/min.).

    Ora, io mi chiedo prima di tutto (e chiedo a chi ha la competenza e gli strumenti per accertarlo) se l'equivalenza 750 lire (1990) = 70 eurocent (2014) è vera o farlocca.

    Poi, se fosse vera, noto che il potere d'acquisto della nostra moneta in pratica si è dimezzato. Non un gran risultato per una moneta che avrebbe dovuto proteggerci.

    Dopodiché, se quel che si dice nello spot è farlocco, val la pena di fare una segnalazione all'AGCM per pubblicità ingannevole? (Domanda retorica, ovviamente).

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    1. Siccome al tempo 1 Euro = 1936,27 Lire, allora 750 Lire = 38,73 Centesimi di Euro (non certo 70!).

      Se lo spot avesse veramente detto 750 Lire = 0,7 Euro (ed io non ne dubito, perche' di spot si tratta) si configura senz'altro il caso di pubblicita' ingannevole.

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    2. È come dici, anche io ho più volte ascoltato con attenzione l'equivalenza 750 lire=0.70€. Lo vogliamo chiamare un lapsus freudiano? Oppure possiamo chiedere a qualche profondo cultore di Wittgenstein, qual è il vero cambio lira/€.

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    3. Nel 1990 vi ricordate di aver sofferto perche' non potevate permettervi qualche telefonata? Come se il progresso tecnologico fosse merito dell'euro. L'Europa di 20/30 anni fa era tecnologicamente avanti a tutti, USA compresi, nelle telecom. Nel tempo abbiamo perso tale vantaggio.

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    4. Io ricordo che nel 1990 nelle bollette un minuto costava 127 lire!
      Forse nella pubblicità il prezzo si riferisce alle telefonate internazionali tra paesi europei?
      Se è così noi non ci abbiamo guadagnato nulla o quasi; di solito il 99% delle telefonate le facciamo tra concittadini.

      Comunque gli ideatori sono assurdi.

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  16. "I filosofi sostengono che la musica faccia pervenire alla conoscenza dell'Anima Parlante. Per questa ragione, Pitagora e i suoi discepoli ne facevano largo uso. Essi erano in possesso di melodie che chiamavano 'celesti' e sostenevano che l'universo intero corrispondesse a un'armonia musicale".

    Ibn al-Katib
    (musicologo sciita dell'XI secolo d.C.)

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    1. Ne parleremo diffusamente quando vi spiegherò il concetto di "typical spectral shape" nel senso di Granger... Voglio far di voi dei supercazzolari col pieiccdì.

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  17. Stavo leggendo questo articolo su Pagina99 - http://www.pagina99.it/news/societa/6933/Giustizia-sociale--l-Italia-in-fondo-alla-classifica-Ue.html - che riporta la graduatoria relativa alla giustizia sociale nei paesi europei.
    L'Italia se la passa decisamente male. La Germania e` al settimo posto. Ho deciso di leggere qualche dettaglio in piu` e, sorpresa sorpresa, l'indice non e` cosi` bello come lo si dipinge...
    In particolare ha attirato la mia intenzione questa parte:

    "However, the strong employment statistics and very low rate of youth unemployment in cross-EU comparison should not obscure other justice deficits within the German labor market. In recent years, the emergence of a dual labor market has been increasingly evident, with poor vertical permeability from “atypical” employment relationships (enlarged low-wage sector, temporary employment) to “normal working conditions”."

    Nulla di troppo sorprendente. Interessante anche la classifica specifica relativa a "Population living in Quasi-jobless households", nella quale la Germania figura in posizioni molto inferiori (minijob?).
    In generale, ovviamente, avendo ridotto drasticamente le cifre ufficiali di disoccupazione e beneficiando della grande competitivita` del paese, e` comunque normale che la Germania si piazzi bene in molte graduatorie.

    Ma ora che il famoso ramo su cui e` seduta comincia a scricchiolare, come andranno le cose?

    P.S. Ho fatto infuriare Er Nutella, per il solo fatto di aver citato questo nomignolo. Mi ha risposto con le seguenti pacifiche parole "Chi mi chiama così ci si può affogare nella nutella, insieme a quelli per cui ha fatto campagna elettorale.". Mi sa che non l'ha presa benissimo...

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    1. -Nel Bayern una condutrice del bus fù licenziata, perchè si fernò per fare passere una rana.

      -Nel NRW una dipendente di una ditta metallmecchanica fù licenziata per aver caricato il suo handy nella firma, costo 0.00014 €.

      -Per avere intascato dei buoni bottiglia per il valore di 1.34 € una dipendente di un Discounter fù licenziata sul posto.

      Di questi casi c'è ne sono parecchi in Germania.

      In Germania praticamente si può licenziare già per una fotocopia privata, fatta sul posto di lavoro.

      Giustizia sociale, boh, anche in Svizzera non è che ci pensono troppo a sbatterti fuori sè non sei funzionale, ma robe del genere sono impensabili.

      Viva il modello Germania come dicono Grillo, Renzi.





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  18. In questa formula c'è tutta la matematica. È quasi una formula mistica... Sempre il professor De Vito.

    Lacrime e barricate mi verrebbe da dire. Da papà Mabeuf a Gavroche a Epomine. La consapevolezza, l' irruenza e l' amore. Chi pensa che quello di papà Mabeuf sia un gesto eclatante, si merita l' euro.
    Poi in quella barricata c' era anche uno nigro caballero: un uomo taciturno con una mira da cecchino. Quello che quando arriva il momento, si ricorda che uccidere Javert a sangue freddo è un gesto da persona vile. Questo bisogna ricordarlo quando i piddini dell' ultim' ora cercheranno di farsi giustizia sui piddini della penultima ora.

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  19. Ma io non capivo cosa fosse quella formula; ma è la formulazione particolare della formula di Eulero.


    e^{ix} = cos x + isen x

    Ora l' immagnario i è quello che ci permette di dare un senso per esempio alla componente capacitiva o reattiva delle correnti alternate.
    Ma pensiamo solo alla relazione tra massa ed energia relativistiche
    E=\gamma m c^2=\frac{1}{\sqrt{1-\frac{v^2}{c^2}}} m c^2= ; se per assurdo la velocità della particella dotata di massa, in movimento superasse la velocità della luce c, per esempio 2c, allora il denominatore di gamma, assumerebbe il valore immaginario di (radice di -1= i) e a livello matematico ciò assumerebbe un significato, appunto, immaginario ma del tutto formulabile e trattabile matematicamente.
    Ma ciò, ammesso che accadesse, come da me più volte qui esplicitato, sarebbe sempre più giustificabile e comprensibile dell' area monetaria denominata eurozona, che molti coglioni, economisti e non, si ostinano a tentare di giustificare razionalmente ed anche matematicamente; per cui capite che mi facciano particolarmente schifo e mi facciano incazzare di brutto.


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    1. Prima che tutti mi veniate a dire che ho scritto una cazzata lo faccio io, ovviamente l denominatore di gamma assume il valore di i solo se v=(radice di 2)c, non 2c. Nel caso esposto di v=2c quel denominatore diventa i(radice di 3). Allora, appunto gamma assume il valore di 1/i(radice3).
      La relazione succitata E=gammaxmxc(2) assumerebbe appunto valori immaginari pari a E=1/i x mxc(2) e E=1/i(radice di3)xmxc(2).
      Ovviamente sotto il profilo fisico, superare c per una particella dotata di massa (anche se qualcuno, ultimamente, aveva pensato di esserci riuscito) significherebbe tante cose e non necessariamente la crisi delle teorie della relatività ristretta e generale; anche perchè l' energia necessara sarebbe teoricamente infinita .

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    2. Hai ragione effepi, devi perdonarmi ma quando vedo formule matematiche che hanno impatti con la fisica mi scappa la frizione e mi avventuro verso fughe in avanti, magari balzane! Però sappi che vedo tutto in funzione dell' irrazionalità eurista.
      Magari dopo il big crunch, non avendo più nulla da fare, e quando questo blog, razionale, avrà meno da dire e si avrà meno da dire, dovrò buttarmi dall' altra parte, quella ove domina la razionalità.

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  20. Una delle storie più belle ed emozionanti della matematica nel secolo scorso fu la riscoperta da parte di Gabriele Veneziano della funzione beta di Eulero.
    Ho sempre invidiato le persone che riescono ad intuire cosa si nasconde dietro una formula matematica.

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