Il y a plusieurs
façon d’être un imbécile. D’après Carlo Cipolla, un vaillant historien italien,
il y en aurait infinies. Son petit chef d’œuvre, Allegro ma non troppo, nous rappelle une simple vérité :
l’intelligence est la solution d’un problème d’optimisation (obtenir le maximum
du résultat avec un minimum d’effort). Sous des conditions de régularité assez
générales cette solution est unique (un économiste vous parlerait de concavité –
en effet le crâne est
concave – et d’hyperplan séparateur – et pour cela pensez à la guillotine). Il
s’ensuit que le domaine de l’imbécillité contient toutes les autres solutions,
donc qu’il est infini. Tel est aussi le pouvoir de l’imbécillité, ce qui est
suffisamment prouvé par le fait que les imbéciles sont généralement au pouvoir.
Le livre de
Cipolla fait une analyse très détaillée des lois fondamentales de
l’imbécillité, une analyse axée sur les deux notions de relation entre êtres humains,
et de dangerosité sociale de l’imbécillité. On peut faire du mal à autrui pour
plusieurs raisons : pour en tirer un avantage personnel, et dans ce cas on
est un bandit ; sans avantage personnel, ou même avec un dommage pour soi,
et dans ce cas on est un imbécile.
Il s’ensuit que
l’imbécile, au point de vue macroéconomique, est plus dangereux du bandit.
Appauvrir sans s’enrichir, voire en appauvrissant soi-même, ne saurait pas être
vu comme une bonne politique. Il faudrait donc se demander pourquoi l’Europe se
soit douée d’un gouvernement qui apparemment possède cette malheureuse
propension.
La réponse est
toute faite : puisque nous sommes dans des démocraties représentatives, il
faudra bien se résigner à l’idée que si les représentants (les élus) sont des
imbéciles, cela découle forcement du fait que les représentés (les électeurs)
le sont aussi. D’ailleurs, la première loi fondamentale de l’imbécilité, exposée
par Cipolla, établit que « Toujours et inévitablement chacun de nous
sous-évalue le nombre d’imbéciles en circulation ». Et l’auteur
d’ajouter : « les auteurs du Vieil Testament étaient conscients
de l’existence de la Première Loi Fondamentale et l’exprimèrent en affirmant
que stultorum infinitus est numerus ».
Ores, il est certain qu’un ensemble de cardinalité finie (la population
humaine) ne saurait pas en contenir un autre de cardinalité infinie. Mais il
est aussi certain que les imbéciles sont bien souvent la majorité de la
population.
Ceci ne doit pas
nous faire mépriser la démocratie : bien au contraire, ceci nous rappelle
que la démocratie est un bien précieux mais très fragile, qu’il faut chérir,
choyer, et soigner avec attention, peine sa disparition. Lorsque la démocratie
est malade, il faut la soigner avec une inoculation massive d’information
correcte : c’est, hélas, la seule thérapie que l’on connaisse, quoique son
application exige une très grande discipline et un effort surhumain chez le
médecin (qui vous écrit en sait quelque chose).
A ce propos, il y
a une sorte d’imbéciles spécialement dangereuse, et qui, à mon très arrogant
avis, est la principale responsable de la crise politique où nous nous
trouvons. Ce sont les imbéciles qui raisonnent par appartenance politique. Vous
savez, ces gens pour lesquels être « de gauche » ne demande pas
l’effort de lire des livres, de savoir de quoi on parle, d’analyser les faits,
d’identifier quelles sont les classes sociales, de vérifier quelles entre ces
classes sont favorisées par les politiques mises en place par le pouvoir, de
proposer des politiques qui pourraient favoriser une distribution plus équitable
des revenus, etc.
Qu’à cela ne
tienne ! Pour les imbéciles de gauche être de gauche s’avère être une tâche beaucoup plus simple : il suffit
d’ouvrir un journal, ou d’accéder à un réseau social, de voir ce que l’
« ennemi » vient de dire, et d’affirmer le contraire, ou tout
simplement, mais plus sournoisement, d’insinuer que l’ « ennemi » est
en train de piper les dés.
Vous savez, pour
en venir au cas français, ces gens que si Mme Le Pen s’avisait de dire que
l’eau mouille, mettraient tout de suite leur linge à sécher dans une baignoire
pleine d’eau (le fait qu’une « fasciste » ait dit que l’eau mouille
étant une preuve suffisante du fait que l’eau bien évidemment sèche).
Cette sorte
d’imbéciles, vous le comprenez bien, provient pour la plupart des milieux
« intellectuels », car les hommes de gauche se veulent intellectuels.
Il est vrai que la majorité d’entre eux ne saurait pas distinguer Evariste
Galois d’un paquet de Gauloises, ni un ordinateur Packard-Bell d’une fugue de
Pachelbel, ni Marcel Proust d’Alain Prost (cela m’est arrivé, je vous le jure,
j’en ris encore..). Leur « culture » est une culture de façade, car
elle provient d’études faites pour trouver un bon poste, et pour être tout de
suite oubliées. Blottis dans leur bon poste, il blâment comme populisme tout ce
que le peuple, ou mieux, la populace, qui souffre, qui ne trouve pas de
travail, qui se meurt de faim, fait pour trouver une solution à ses problèmes,
pour essayer d’échapper à la mort. Oui : à la mort.
J’ai toujours
voté communiste, tant que cela m’a été possible, ce qui m’autorise suffisamment
à ne pas cacher mon mépris pour ces gens très hautement méprisables. Leur
manque de véritable culture coïncide et s’explique avec leur manque de
véritable humanité.
Permettez-moi de
vous donner un exemple de cette attitude, un exemple récent, tout frais. Marine
Le Pen a diffusé hier sur Twitter les données du chômage européen à l’intérieur
et à l’extérieur de la zone euro. Voici son tweet,
et voilà le graphique :
Comme prévisible,
suite à ce tweet on a eu le commentaire du grand expert de garde, qui a
remarqué que puisque la zone euro contient les pays les plus populeux d’Europe,
il n’est pas étrange qu’il y ait plus de chômeurs dans la zone euro que dans
les autres pays européen. Notre grand expert de poursuivre que en ne pas
montrant les données en pourcentage de la population, Mme Le Pen jouait au
bonneteau :
(gioco delle tre
carte).
Il est triste,
pour moi, de devoir défendre Mme Le Pen, qui d’ailleurs n’en a pas besoin
(pendant mes séjours en France je la suis avec une intense jouissance platonique
lorsque elle massacre les journalistes à gages sur les plateaux de télévision).
Je ne renonce pas pour autant à vous montrer pourquoi un imbécile est un
imbécile. Les reconnaitre, ces gens-là, est toujours utile, étant donné que la
Quatrième Loi Fondamentale nous rappelle que « dans chaque moment et lieu,
et en toute circonstance, traiter ou s’associer avec des imbéciles s’avère
infailliblement être une erreur très couteuse ». En effet, trois ans de
débat m’ont montré que la chose la meilleure à faire avec les punaises c’est de
les écraser, ce qui est d’ailleurs assez écologique : pas de chimie.
Dans ce cas, deux
simples remarque suffiront pour écraser notre expert :
1) le taux de chômage n’est pas le rapport
entre chômeurs et population, mais le rapport entre chômeurs et forces de
travail. Il serait convenable de ne pas employer des termes dont on ignore la
signification, mais on ne peut pas demander cela à un grand expert. Mais ceci
n’est qu’un détail.
2) ce que Mme Le Pen voulait nous montrer
n’était pas le fait, absolument banal, que dans un zone plus populeuse il y a
plus de population (ceci saurait être surprenant seulement pour un intellectuel
de gauche), donc plus de travailleurs, donc plus de chômeurs (en proportion
bien sûr
variable). Elle voulait nous montrer l’effrayante progression du nombre absolu
de chômeurs dans la zone euro, face à sa stabilité dans les autres pays
européens. Elle attirait notre attention sur la dynamique, non pas sur le niveau, des variables.
Ores, le taux de
chômage étant le rapport U/LF (unemployed/labour force, c’est à dire chômeurs
sur forces de travail), et les forces de travail étant relativement stables
dans le temps (on y entre et on en sort pour des raisons démographiques : par
exemple, lorsqu’on va à la retraite, ou lorsqu’on meurt, ce qui est une
tragédie à laquelle dans certains cas on saurait se résigner plus rapidement),
il est clair que si le numérateur monte si rapidement, face à un dénominateur
stable, le rapport ne pourra faire autre chose que croitre.
Oui, mon cher ami : l’eau mouille, même si c’est Mme Le Pen qui le dit. Il n’y a pas de bonneteau : il y a seulement un benêt.
Il s’avère que
plus qu’on est benêt, plus qu’on se croit rusé. Je suis donc sûr qu’à ce point du discours notre ami, qui
aurait mieux fait de se taire, n’est pas encore convaincu. Voilà donc les
données du taux de chômage dans l’Union Européenne à 27 pays, ventilées par zone
euro à 17 pays et pays hors zone euro :
Tu vois, mon
cher : tu as tort. Ta foi politique t’a amené à dire une connerie. Tu
aurais mieux fait de te taire. Car nous, les humbles, le peuple, la populace,
nous le savons très bien maintenant : si on nous a imposé l’euro, c’est à
cause des gens comme toi, des gens qui croient connaitre les faits, mais qui en
réalité raisonnent par slogan, par appartenance politique.
Une petite
remarque pour expliquer pourquoi ces données se présentent de cette façon et ne
pourraient pas se présenter d’une façon différente.
Comme je l’ai dit au Parlement Européen (colloque organisé par le groupe parlementaire EFD), ainsi qu’au Parlement Italien (audition informelle par la Commissions Finance de la Chambre des députés), dans la semaine qui vient aujourd’hui de s’achever, il est absolument normal que la zone euro présente une pareille montée du chômage. Ceci découle du fait que l’unique façon dont une zone qui s’est enchainée à un taux de change fixe peut réagir à un choc négatif provenant de l’extérieur est celle de pratiquer des politiques d’austérité. Pourquoi ? Parce-que.
Tu vois, mon
cher ? Si tu renonce à l’ajustement de la balance des paiements par le
taux de change (dévaluation « externe »), il ne reste que
l’ajustement par les revenus (dévaluation « interne »). Le chômage
doit monter pour que les salaires fléchissent. C’est simple comme bonjour, et
je l’avais déjà expliqué : les reformes du marché du travail ont un
but inavouable, mais très logique (si on est des experts, et non pas des
« experts » comme toi). Mais je le vois bien. Tu fais partie de ces
gens qui ont cru qu’on avait besoin d’austérité parce-que nos finances
publiques étaient pourries. Ah, ce que sont géniaux les « experts »
tels que toi ! Il ne te suffit donc pas que M. Vitor Constancio t’ait
expliqué si bien que la crise que nous vivons a
son origine dans la finance privée ! Il te faut peut-être un autre
petit dessein ? Le voilà.
Tu vois ?
L’austérité ne saurait pas être la cure de ce qui par ailleurs n’est pas le mal
(à savoir, la dette publique), car les politiques d’austérité, en récession,
détruisent autant ou plus de revenus publics qu’elles coupent de dépenses
publiques, et par cela amènent une explosion du rapport dette publique/Pib (et,
par ailleurs, ce qui est bien plus grave, aussi du rapport entre dettes privées
et Pib). Cela aussi est simple que bonjour, et si tu avais étudié l’économie tu
pourrais le retrouver dans tes textes universitaires. Et si tu n’as pas étudié
l’économie, pourquoi parles-tu ? Avoir une bouche est une condition
nécessaire, mais largement pas suffisante, tu sais ?
Je conclus en partageant avec vous une réflexion très simple, que pour cette raison aucun de mes collègues n’a encore faite, puisque mes collègues, ainsi que Lord Keynes le remarquait il y a 77 ans ici (au troisième paragraphe), méprisent les choses simples, car elles n’ajoutent pas assez à leur prestige intellectuel. En nous condamnant à réagir aux chocs extérieurs par la destruction du marché intérieur que l’austérité volontairement cause, l’appartenance à la zone euro est contraire à la logique d’une union économique. Pourquoi ? Mais très simplement parce-que, comme l’expliquait si bien Alberto Alesina en 1997, l’avantage principal d’une union économique est celui de pouvoir compter sur un vaste marché intérieur, qui puisse server d’amortisseur pour les chocs de demande qui proviennent de l’extérieur. Exemple : les banques américaines sont pourries et explosent ? Bon, il est clair qu’on va exporter un peu moins vers les États Unis : mais si notres entreprises peuvent compter sur la consommation et les investissements intérieurs, il est clair que cela leur fera relativement peu de mal. Si par contre la réaction doit être l’austérité, parce-que le manque de flexibilité du taux de change ne permet pas de nuancer les réactions des appartenant à la zone euro selon les structures différentes de leurs économies, à la chute du marché extérieur suit la destruction du marché intérieur, et voilà le résultat.
Pour cette raison
j’ai incité les parlementaires européens à présenter une motion de censure envers
cette Commission Européenne qui est visiblement disposé à passer sur le cadavre
de l’Europe pour défendre l’euro.
Tu es content, maintenant, mon cher ami ?
Mme Le Pen, que je ne voterais pas s’il y avait démocratie en Europe, était en train de te montrer un fait vrai, sur lequel elle aurait souhaité que tu entames une réflexion. Mais non, toi, tu es plus rusé que cela, ça se voit bien ! Tu n’as pas besoin de réfléchir ! Tu as compris si bien que Mme Le Pen « veut détruire l’Europe parce-qu’ elle est populiste, voire raciste », et des âneries pareilles. Donc ses données devaient être fausses !
Surprise !
Elles étaient véridiques et bien présentées.
Je me suis crevé le dos pendant deux ans, ici en Italie, pour essayer de faire réfléchir la gauche sur ce problème. J’ai commencé en écrivant sur il Manifesto, en ripostant à cette infâme cariatide de Rossana Rossanda pour lui expliquer ce que j’ai répété ci-dessus pour la millième fois : à savoir, que l’appartenance à un système monétaire qui décharge tout choc sur le salaires n’est pas spécialement « de gauche ». Personne ne m’a répondu, sauf, indirectement, Stefano Fassina, qui a dit (à mots partiellement couverts, comme son rôle le lui imposait), cette chose à la direction de son parti, le PD. J’avais prévu, dans cet article de 2011 (que le Manifesto, le journal des collabos, a effacé de son site – et pour cause – mais que vous trouvez ici), le succès de Mme Le Pen, qui était une chose que je ne souhaitais pas, mais qui se présentait comme inévitable si la gauche continuait à défendre un système monétaire qui est contre les intérêts des travailleurs.
Maintenant, si quelqu’un à droite, comme M. Allam ou M. Alemanno, se rend promoteur du débat, je m’en fous complétement d’où il vient, de ce qu’il a fait il y a 20 ans ou simplement 20 minutes, des motivations plus ou moins opportunistes ou sincères de son effort de dialogue.
Tous, tu comprends, tous, tous, tous ceux qui m’approchent en ce moment en Italie le font pour survivre à la catastrophe qui s’approche. Tous, sans exception, car personne (sauf moi et peu d’autres intellectuels) n’a jamais exprimé son désaccord envers le régime qui nous oppresse. M. Alemanno était fasciste ? Il a mal administré Rome ? Mme Le Pen était raciste ?
Je m’en fous !
Ce qui m’intéresse, mieux, ce qui me déchire est pourquoi cette gauche de façade ne fait rien pour promouvoir un dialogue ? Pourquoi pour inviter M. Sapir à Rome j’ai dû m’adresser à M. Alemanno ? Pourquoi cette idée n’est pas venue à l’esprit de M. Ferrero (le Mélenchon italien) ?
L’histoire nous le dira.
Moi je continue à soigner la démocratie à ma façon : en cautérisant les pustules du mensonge par la flamme de la vérité.
(Cher ami, tu n’es pas trop brillant, donc
ton avocat ne le sera pas d’avantage. Je te prie : porte plainte !
J’ai besoin de ton argent. Et n’oublie pas d’aller voter aux élections
primaires du PD. Tu vois, je suis politiquement correct : je n’ai pas dit
des PD, car je n’ai absolument rien contre les PD - ce qui marque ma différence avec la droite - mais j’ai beaucoup contre
les gens qui n’acceptent pas les faits. Ces gens-là ne sont pas des
adversaires : ce sont des ennemis, car nous sommes en guerre, dans une guerre
sale, comme toutes les guerres, qui, comme toute les guerres, est jouée surtout
avec les armes de la propagande et de la désinformation. J’ai écrit un livre de
400 page pour démontrer que l’euro est le fascisme moderne, car il nous a privé
de la démocratie. Plusieurs milliers de personnes de toute provenance (des paysans, des cadres, des magistrats, des ouvriers, des enseignants, des étudiants) l’ont lu et compris. C’est à
toi maintenant de choisir de quelle partie combattre. Aujourd’hui tu as
combattu du côté
du fascisme, c’est à dire de l’euro. Si tu t’excuses assez rapidement, on
pourra t’accueillir dans le maquis. Bien évidemment, seulement si cela
t’intéresse. Ce serait un choix intelligent, car les choses vont basculer
rapidement, et ceux qui, comme toi aujourd’hui, ont défendu l’euro, vont bientôt
se trouver dans une situation difficile. Mais... est-ce que je peux demander à
un expert de ton niveau de faire une chose intelligente ?
Veuillez agréer, Monsieur, les sentiments de mon plus
profond mépris et de ma haine intarissable).
(Stultorum infinitus est numerus, sed mea est
ultio).
Il bello che quando gli ha risposto non ha capito la sua ovvia spiegazione.. poi io terra terra gli ho fatto notare che la differenza non era in termini assoluti ma il semplice fatto che in eurozona la curva indicava un cospicuo aumento mentre per gli altri paesi la curva piatta indicava numero stabile mi ha risposto bravo questo è vero". Quindi escludiamo subito il fatto che io sappia spiegare un grafico meglio di un professore universitario, rimane solamente l'ottusa prevenzione nei Suoi confronti che può derivare solo da una ideologia dogmatica ed errata.
RispondiEliminaEt des journalistes aussi, s.v.p.
RispondiElimina"ou lorsqu’on meurt, ce qui est une tragédie à laquelle dans certains cas on saurait se résigner plus rapidement" Cher Professeur, vous êtes plus caustique que l'NaOH (pour être européen il faut d'etudier aussi la chimie)!!!
RispondiEliminaP.S. Qualche europeista convinto potrebbe far saltare in aria il ripetitore della RAI? In questo momento c'è la Ravetto che ripete a manetta la litania meno tasse meno spesa. Povero etere...
io ho fatto notare che non mi risultavano milioni di emigrati (di recente ovviamente) nei paesi fuori dall'eurozona né tanto meno immigrati nei paesi EZ (eh, certo, i barconi!).
RispondiEliminaquindi il gioco delle tre carte consisteva per questo ragazzo nel fatto che se mantieni grosso modo stabile il denominatore, aumentando di molto il numeratore (o nel caso dei paesi extra EZ mantenendolo stabile) il rapporto non per forza doveva aumentare rispetto ai paesi fuori EZ!
questo perché la popolazione dell'area EZ è molto maggiore rispetto a quella dell'extra.
ovviamente la pendenza era una questione meramente relativa..
possiamo chiamarlo il gioco dei tre neuroni che non comunicano tra di loro
Beato Lei che se ne fotte di trovarsi in sintonia con Alemanno, Mme Le Pen ed altri balordi della stessa risma ( Berlusconi, Grillo e Matteo Salvini ), io non ci dormirei la notte se uno di questi soggetti approvasse quello che scrivo.
RispondiEliminaGentile piddino, con l'occasione mi permetta di estendere a lei i sensi del mio più profondo disprezzo. Perché legge questo blog se non lo capisce? Le cose stanno andando come dico io, siete finiti, morti, Kaputt. Se state zitti fate pena, se parlate fate schifo. State zitti, è meglio.
EliminaQuando voi piddini abbandonerete la vostra ideologia, vi renderete conto che siete tutto meno che di sinistra, forse avrete una speranza. Fino a quel momento restate segli ignoranti che vengono usati da chi ignorante non è, per depredare questo paese. Sperate di rimanere ignoranti a vita, perchè se vi accorgeste di cosa avete fatto ai vostri figli, piangereste. Limitatevi a tacere, è già una vittoria per la società.
EliminaAppunto, caro Yanez, che ci fa qui lei? non dovrebbe stare alle urne (delle) Funerarie PD a seppellire i suoi morti?
EliminaEn passant, a proposito d'ipocrisia: l'espressione "non ci dormirei la notte" è stata usata ieri sera, nel foyer della Scala, da un suo idolo, che mentre s'accomodava nel palco reale a fianco di Barroso era tutto compreso della sorte dei carcerati di San Vittore, la quale "gli toglie il sonno". Pregevole, da parte sua, l'aemulatio laudatoria.
Vede, sig. Peter Yanez, la questione non é essere in sintonia con i balordi da lei elencati. L'unica cosa importante é che ci siano soggetti politici capaci di ascoltare quanto da tempo il prof. Bagnai sta sostenendo (e che sta accadendo come da lui previsto) e di mettere in pratica le giuste e necessarie politiche per il paese. Certamente é possibile che molti si muovano per opportunismo. Questo fanno i politici. Il vero problema é piuttosto la presunta sinistra che per opportunismo (un pò cieco e stupido) non é più da troppi anni capace di vedere la realtà e agisce contro i soggetti (lavoratori e piccole aziende) che dovrebbe difendere. Questo é strano. Io, che mi ritengo uomo di sinistra, non ci dormo la notte al pensiero di una sinistra che da vent'anni fa il contrario di ciò che dovrebbe fare. Parlo dei fatti ovviamente, non delle loro parole che ormai puzzano di pesante aria fritta.
EliminaWow, abbiamo un esempio di pensiero assai originale: la fideistica pronazione all'ipse dixit ( una variante del sapere-di-sapere). Non sono importanti le idee, ma gli individui che le esprimono, anche se queste sono sbagliate, oppure sono non-idee. Bisognerebbe ricordare, a questi tifosi, GN, l'eroe d'Ungheria, oppure PT che firmava personalmente le deportazioni dei comunisti che si rifugiavano a Mosca perchè perseguitati dal fascismo o dal nazismo (leggere il libro di Margarethe Buber -Neumann, in proposito).
EliminaMa che stupido sono (o siamo, non so), in fondo, è inutile pensare; molto più comodo andare in giro con un breviario di frasi di Eugenio Scalfari , Furio Colombo o -perchè no?- Travaglio. Parleremo di carriole e di sogni, dei sette peccati capitali e della bestia dell'Apocalisse che ci coglierà extra euro (nulla salus).
Mi sovviene Adorno:
"In molti individui appare già come una sfrontatezza che abbiano il coraggio di pronunciare la parola "io"" (Minima Moralia), frase che potrebbe applicarsi a quasi tutti i piddini in buona fede (quelli in mala fede li posso capire meglio -anche se li disprezzo- almeno ne hanno avuto un tornaconto)
Un consiglio per Yanez: non perdere il tempo tuo facendone perdere a noi. Portati avanti: trova le scuse.
EliminaPerché l'uscita non si farà attendere molto, e lo shock potrebbe essere fatale.
Inizia a razionalizzare sul perché non ci hai capito un cazzo, è tutto tempo guadagnato e mal di testa risparmiati.
Vedete? Coi piddini bisogna essere generosi, dare consigli per il loro benessere.
Ehi Pietro, Jack O'Lanterna, Yanez!
EliminaBerlusconi, Alemanno, Salvini, Le Pen, Farage, ed anche Trudy, I Bassotti e Pietro Gambadilegno, hanno detto che.. ahimè..esiste la gravità!
A questo punto, la prego, NON CI DELUDA!
Contiamo tutti sul fatto che lei salga al sesto piano e si butti dalla finestra!
Ce lo faccia sapere in anticipo però! Grazie e cordiali saluti.
Egregio Yanez, si accomodi pure: per andare a morire per Maastricht (a parole) c'è la fila. Ed è popolata da tanti che prima non si sono persi un film di Ken Loach, e poi hanno pensato che Blair in UK aveva avuto vita facile perché la Tatcher aveva già fatto tutto il lavoro sporco. Il che vuol dire che oltre ad essere ipocriti fuor di misura non hanno mai capito una mazza.
EliminaMa se Berlusconi dicesse che che la Terra ruota attono al sole che fareste, rivalutereste Tolomeo?
EliminaSpero almeno che l'UE vi paghi bene...
"Se state zitti fate pena, se parlate fate schifo."
EliminaAssolutamente SUBLIME, arte pura.
Vieni avanti piddino ! Ma non hai ancora capito che il prof ha gettato il cuore oltre l'ostacolo e SE NE FREGA !
EliminaChe emozione, il mio primo post con link attivo ! Un'altra cosa che mi ha insegnato il prof.
Caro Marco S., ma ora l'ultimo dei piddini dirà: "Ecco, vedi, voi siete fascisti, non io, che ho appoggiato un regime che usa la crisi come metodo di governo, non io, che ho sostenuto una tecnocrazia paternalistica priva di legittimità democratica, non io, che ho appoggiato il più letale strumento di lotta di classe mai messo nelle mani del capitale, non io, io no, ecco, io no, voi, voi, voi, brutti, brutti, brutti..." E scapperà frignando per paura che noi gli si faccia le tottò sul sederino, quando invece avremo ben altro da fare: ricostruire il nostro (non il suo) paese...
EliminaPensi che il progetto irrazionale portato avanti dai politici che lei evidentemente appoggia ha costretto fin troppe persone alla povertà e anche al suicidio. Ecco adesso ha un motivo per non dormire la notte.
EliminaFaccio notare che il "fascisti! fascisti!" va di moda pure in terra di Albione:
Eliminahttp://www.theblueguerilla.co.uk/2013/04/ukip-candidate-in-kent-is-ex-national.html
http://politicalscrapbook.net/2013/09/will-ukip-expel-their-councillor-who-still-backs-national-front-policies/
Ma questo diminuirebbe il senso degli interventi di Farage al parlamento europeo? Se l'ex partito dei lavoratori si è messo in prima fila per fotterli, di chi è la colpa?
Ma certo prof, apposta l'ho messo quel link. I piddini - oltre al resto - mancano del tutto del senso dell'umorismo, quindi gli ho buttato l'esca per dargli la scusa di credere che i fascisti - come sempre - sono gli altri.
EliminaPerò, riascoltando il motivetto mi sono accorto che dice "me ne frego fo quel che piace a me" e mi sono ricordato che fra le istruzioni per l'uso del blog - mi pare - c'è questa calda raccomandazione che lei rivolge a tutti i suoi lettori: NON DITEMI QUELLO CHE DEVO FARE. Ecco, se qualcuno dovesse ignorare il consiglio, la risposta è già pronta.
Comunque, visto che ho imparato a inserire link attivi, direi che per intraprendere la lunga e penosa opera di ricostruzione del Bel Paese questo inno mette dell'umore e dello spirito giusto.
P.s.: nella conferenza di ieri ha avuto due momenti di incazzatura "da paura", una contro i piddini all'inizio e l'altra contro chi la vuol far passare da apologeta del cambio flessibile durante il dibattito, che sono stati di rara efficacia oltre che della consueta chiarezza. Mi sa che quando è incazzato rende di più :-).
@Peter Yanez
EliminaCome ti capisco! Ricordo ancora (bene) quando mia mamma mi confessò che no, Gesù Bambino non c'era. Mi vennero i lacrimoni.
Poi sono cresciuto e me ne sono fatto una ragione, ma coraggio, si può imparare a tutte le età.
Gent.mo Peter Yanez, mi pare che Lei è stato contagiato da un modo di far politica "contro" qualcuno (nel Suo gergo: "fascisti", "P2isti", ecc.) e non "pro" qualcuno/qualche cosa ... perché nel 2° caso (quando si è "pro") viene naturale di voler capire (nei limiti umani) e di cambiare politica quando quella corrente è sbagliata, come quella attuale della ZonaEuro. Cordialmente e nella speranza che un giorno diventi "pro" insieme a noi.
Eliminacaro Yanez, e trovarsi in sintonia con chi realizza crimini contro l'umanità?
RispondiEliminacerto, sarebbe bello avere un mondo diviso tra bianco e nero peccato però che ci dobbiamo accontentare (visto il nero che ci sta distruggendo) del grigio
Come ha detto giustamente Diego Fusaro nel Convegno “L’Euro contro l’Europa? , stiamo vivendo un momento di folle crisi del sistema, così come è avvenuto durante il periodo nazista e fascista. Spesso si sente dire: Hitler era un pazzo… i nazisti erano pazzi…
RispondiEliminaTutto ciò non corrisponde alla verità storica, e questo ce l’ha detto benissimo Annah Arendt, ne “La banalità del male”, proprio perché non erano impazziti i nazisti, ma era impazzito il sistema, e quella pazzia provocò l’olocausto e milioni di morti.
Dunque i nazisti hanno provocato un genocidio SEMPLICEMENTE perché erano moralmente integerrimi, ubbidienti, sottomessi, subordinati, devoti, fedeli al sistema. I nazisti hanno commesso crimini di guerra perché erano BANALMENTE onesti. Per integrità morale, non per pazzia.
E di fronte a questa atrocità tutti sapevano e tutti tacevano.
Anche oggi sta avvenendo la stessa sudditanza ad un’unica ideologia criminale, che sta distruggendo non solo una nazione, una civiltà, un’economia, ma anche la sua lingua, le sue lingue: italiano, latino, greco, sostituite tutte dall’inglese economico dello spread, della global governance, delle agenzie di rating …
Così come nel 1209 la crociata contro gli Albigesi distrusse la civiltà del sud della Francia e la sua lingua “doc” e provocò l’esilio di molti artisti e letterati della Provenza.
Dunque come è avvenuto dopo l’8 settembre 1943, quando in Italia tutte le forze antifasciste si sono riunite nel CLN, anche oggi, tutte le forze democratiche e europeiste, dovrebbero convergere insieme a difesa della libertà della nazione e dello stato italiano, contro il predominio economico delle forze straniere, cioè contro L’EURO.
“Questa normalità è più spaventosa di tutte le atrocità messe insieme, poiché implica […] che questo nuovo tipo di criminale, realmente hostis humani generis, commette i suoi crimini in circostanze che quasi gli impediscono di accorgersi o sentire che agisce male.” Hannah Arendt, Le banalità del male, Feltrinelli, 1964, p.30
EliminaLa sua prosa in francese è davvero scorrevole, complimenti. È un piacere leggerla anche in lingua straniera. Solo un appunto: le è sfuggito un plurale a "toute" nel primo paragrafo.
RispondiEliminaVoglio anche ringraziarla della sua opera di divulgazione. Lei ha prima aperto gli occhi a me, poi piano piano sono riuscito a convincere molte altre persone. Un grande presidente statunitense l'aveva già detto: "You can fool some of the people all of the time, and all of the people some of the time, but you can not fool all of the people all of the time." Il cancelliere Brüning non lo aveva letto e così tutti i nostri politici che dovrebbero studiare a memoria cosa fece come cancelliere della Repubblica di Weimar.
So anche che cerca acrobazie di bestie da circo per un nuovo libro. Le consiglio questa. Forse anche io parlerei così se ci fossero una decina di ore di aereo tra me e l'Europa e avessi profondo disprezzo delle mie origini e della storia del sangue di milioni di persone.
Carissimo, vedo che sai di sapere il francese. Ti sei perso solo un journaux plurale invece di journal singolare, un oublié participio invece di oublie presente indicativo, ecc. Ma va bene così. Sai, io scrivo solo quando mi incazzo, e l'ortographe è pesante. Grazie per la segnalazione. Comunque, visto che sai di sapere: traduci tu? Se accetti manda email, che altrimenti lo fa qualche cialtrone e poi mi girano.
EliminaE' proprio vero vinceremo: le bugie sono dei giganti che si reggono su fragili piedi d'argilla. Ora per sviare l'attenzione dalla crisi del debito privato estero (hanno il nervo scoperto) devono addirittura negare la stessa bilancia dei pagamenti, riducendola a feticcio statistico. Come se Monti fosse un cretino. e dando a Barroso del somaro ragliante. La quasi totalià dei commenti all'articolo è comunque negativa. Una balla tira l'altra come le ciliege, non riescono più a fermarsi... e ormai cominciano a insultarsi e litigare fra loro come imputati a un processo che ad un certo punto da complici comincino ad accusarsi l'un l'altro.
EliminaBuon compleanno Prof, i regali continuano ad arrivare anche dai suoi nemici.
"que le Manifesto, le journaux des collabos, a effacé de son site – et pour cause".
RispondiEliminaSbianchettano ancora le fotografie, o almeno ci provano.
La mia esperienza con questi signori e' piuttosto simile. La cosa che trovo davvero paradossale e terribilmente ipocrita e' che questi signori sanno benissimo che l'apertura mentale dovrebbe far parte di ogni persona di sinistra. L'ipocrisia consiste nel fatto che questa apertura mentale e' soltanto di facciata, mentre sotto questa maschera si nascondono dei super-conservatori.
RispondiEliminaQuindi quando ho provato a consigliare questo blog oppure il libro, linkando per semplicità amazon.it, allora la tipica riposta e' stata: "cos'e' che dovrei leggere? Mah si io sono aperto mettimi il link che poi ci guardo". Frasi come questa danno un immediato resoconto di cosa sta succedendo nella testolina di queste persone: fanno finta di essere aperti, ma siccome sanno di sapere, ovviamente non stanno neanche lontanamente considerando di effettivamente andarsi a leggere, studiare, analizzare quello che si propone, per il semplice motivo che e' contrario alla linea di partito, in questo caso ancor peggio sconfesserebbe 30 anni di linea politica.
Sinceramente sono un po' stufo e aspetterò che la storia faccia il suo corso (non credo di dover aspettare molto, i segnali sono evidenti); per mia esperienza questo atteggiamento di falsa apertura mentale riguarda non solo l'euro ma molti altri argomenti, solo che l'euro ha impattato la vita di un intero continente e quindi e' particolarmente grave.
e Poi?
RispondiEliminaIo c'ero al convegno... e una domanda ad Alemanno l'avrei fatta volentieri.
Fassina ha fatto un passo indietro rispetto al suo precedente pensiero e 5 in avanti rispetto al suo primo pensiero. Alemanno ha cavalcato (giustamente) l'onda... forse capendo che tuttavia si parlava di cose giuste e concrete.
Io c'ero al convegno... e una domanda ad Alemanno l'avrei fatta volentieri.
Signor Ex sindaco, anche da me un tempo votato, sarebbe pronto lei, vinte le elezioni, di chiudere le banche una settimana e dichiarare morta la moneta per iniziare a stamparne un'altra?
Perché... lei Prof. vede muri che si sgretolano... e invidio il suo ottimismo. Io vedo crepe di assestamento su muri in cemento armato.
Si sono nell'ordine resi conto dello stato di cose:
M5S, che cavalca l'argomento con populismo, propone improbabili (e impossibili) referendum.
IDV, che non credo si sia resa pienamente conto di ciò di cui si parla...
Lega Nord... che forse è l'unica che grida che i toni giusti la necessità della sovranità monetaria... toni senza mezzi termini che utilizza per qualsiasi suo argomento.
Partito Comunista... che proprio ieri viene a dichiarare che la monetà "Cadrà da sola"...
Parte del centro destra... che è lontana dal palazzo e dai centri decisionali (e forse per questo si è messa ad ascoltare).
E quindi ripeto... E poi?
Cosa dobbiamo fare per trasformare il pensiero in azione? Ci sarà una politica con Le PALLE per fare quello che è giusto fare (ma forse oggi impopolare)?
Un romano verace come me dovrà votare Lega alle prossime elezioni? O dobbiamo davvero attendere che le conseguenze abbattano le cause?
Me sta a salì l'ansia!
questo devi scriverlo ad alemanno direttamente ...alla fondazione che ha organizzato il convegno...a 'prima l'italia' ...bisogna farsi sentire ...scrivere ai giornali alla rai a chi preferite voi...dare forza al messaggio al segnale...
Eliminaad alemanno vorrei dire di non confondere l'aumento della spesa corrente (e di quella delle regioni e della sanita' ) con l'aumento del' debitopubblico...(e di leggersi bene il tramonto ...e sapir...)
qui il moderatore del convegno sangiuliano dice una cosa giusta che avevo intuito
2anni fa :
ttualmente l’opinione pubblica di centrodestra si stia orientando su posizioni critiche verso l’Unione Europea, la moneta unica e i poteri forti di Bruxelles. E, compresi i limiti del politicamente corretto, ha abbracciato una visione negativa della globalizzazione finanziaria conosciuta negli ultimi 10 anni. Un buon politico deve comprendere tali tendenze interpretando le aspettative del proprio elettorato. Fortemente ostile verso una gestione dell’economia nazionale appaltata ai tecnici della Banca d’Italia.
ps: vorrei dire qualcosa su marine ^^ mi autocensuro (senno' mi censura alberto :D )
A proposito delle relazioni al convegno credo che quella di Magdi Allam sia molto puntuale, come del resto quella di tutti i relatori non politici, in special modo quella di Diego Fusaro.
RispondiEliminaLe nostre società stanno subendo un attacco concentrico e su molti piani.
Cosa stiamo diventando?
Una massificazione che appiattisce, che ti priva dell’identità, della cultura e quindi delle difese; una politica che non difende gli interessi del paese e dei cittadini ma che pensa solo ad elaborare alchimie che le permettano di sopravvivere per conservare i privilegi acquisiti; un sistema economico che trasferisce progressivamente l'intera ricchezza delle nazioni nelle mani di una oligarchia finanziaria. Siamo spinti verso un libertarismo generico e anarcoide che investe l'ambito personale e che ci rende consumatori onnivori e acquiescenti anche per quanto riguarda i comportamenti sessuali e questo ci dà l’illusione di essere garantiti nei diritti ma che ha lo scopo di limitare fortemente le libertà per renderci sottomessi ad un sistema il cui autoritarismo si nasconde sotto una vernice di paternalismo e di democraticità. La nostra società perde coesione perché la famiglia, nel nome del "diritto" e del "divieto di discriminazione", viene portata alla sua disintegrazione e una popolazione che non ha interesse a riprodurre il nucleo fondamentale che viene a costituirsi intorno al legame tra un uomo ed una donna è fatalmente portata all’estinzione.
Come dice Michel Schooyans, prelato e docente di filosofia politica all'università cattolica di Loyanio :
"lo scopo è di creare un «nuovo uomo», non più cittadino politicamente responsabile, libero e detentore di sovranità democratica, ma un essere di «genere» indeterminato, volto ai suoi piaceri privatissimi che reclama come «diritti». Diritti che i poteri forti transnazionali son ben disposti a dargli visto che non costano nulla, mentre lo spogliano della sovranità politica che è quella che conta per loro".
Ma sa quanta gente pretende di sbertucciarmi perché "sei d'accordo con Berlusconi" "sei d'accordo con Bossi"? Ma ormai dò la risposta standard: "Anche l'orologio rotto due volte al giorno segna l'ora giusta". Quello che mi dispiace veramente, invece, è avere in passato volantinato per Prodi. Spero che le copie del suo libro regalate in giro a manetta e gli innumerevoli link postati (che hanno convinto alcuni, ma mi hanno resa oggetto dello scherno, per quanto relativamente bonario, di molti) siano un purgatorio sufficiente. E in ogni caso, nulla è pari alla sensazione di avere aperto gli occhi. Il difficile è quando torni dentro, nella caverna: del resto purtroppo tanti ce stanno caldi e comodi, se sa.
RispondiEliminaVedi, spronarli a pedate non serve a nulla. Limitati a mostrare l'uscita, se capiscono bene, se no pazienza. Il tempo è poco, e molti ancora devono essere svegliati. Chi non vuol vedere, resti pure dov'è. Il loro tempo è già scaduto
EliminaA meno che Stefano Pizzuto non rivesta nella società un ruolo tale da condizionare il pensiero di tante persone (es. un giornalista, un politico) credo che con il suo intervento abbia semplicemente peccato di ingenuità, ma comunque innocua. Invece Furio Colombo è pericoloso (e forse imbecille): vergognarsi della lira quando la si andava a cambiare all'estero? E perché mai?
RispondiEliminaNe approfitto per manifestare tutto il mio apprezzamento e gratitudine per il convegno di ieri mattina al tempio di Adriano: Fusaro appassionante, Fassina "tenero", aperto al dialogo ma anche riluttante a riconoscere di aver riposto, con troppa fiducia, le speranze nella solidarietà europea.
Spero che la partecipazione di Sapir sia l'inizio di una proficua collaborazione italo-francese.
>>è avere in passato volantinato per Prodi
RispondiEliminaposso immaginare lo struggimento ^^ comunque il punto è che hanno ^volutamente^ disinnescato la politica in italia...(si è stato 'organizzato'...)
abolendo il proporzionale...questo è chiaro ...per questo hai volantinato per prodi (perchè c'era (?) il maggioritario...)
è vero che come dice '48' anche si tornase al proporzionale non cambierebbe nulla (nel breve) con il maggior partito di opposizione che oggettivamente fa schifo (m5s) per le ragioni espresse da Alberto e anche perchè esprime il vuoto culturale spinto di quasi 3generazioni di giovani italiani (sigh..) che accettano lo stato delle cose e si fanno PRENDERE IN GIRO dal quel furbastro di grillo...che parla contro l'euro prospettando di risolvere la crisi con il modello 'tedesco' (che l'ha causata ..)
a me spiace ma chi si fa prendere in giro (grillo ripete le stesso cose di 2 anni fa , uguali non ha neppure aggiornato lo show per pigrizia , perchè sa che il suo pubblico è piu' pigro di lui...) chi si fa prendere in giro , non rivendica i propri diritti
è acquiescente verso la forza sociale dominante che ha deciso di fare fognare^
la crisi alle giovani generazioni ..un po' (tanto?) se lo merita...
su twitter insultano cirino pomicino (e lui incassa centinai di insulti del tutto ingiustificati nel merito ) ma avesse m5s 3 persone della qualita' di cirino pomicino ,savona(con tutte le imprecisioni e stupidaggini del caso e non condiviedendo la linea di pensiero) guarino e qualche altro vecchio della prima repubblica e avremmo un piede fuori dalla palude...perchè un minimo di senso di stato e di visione dell'interesse comune questi ce l'hanno ...non gli scontrini del ristrorante...(E mi dispiace dare ragione ale guerani su cui sono in disaccordo su tutto tranne il keynesismo militare e diverse altre cosette...)
Atteggiamento mentale dell'intellettuale piddino che scrive su giornale di grande tiratura:
RispondiElimina"Io so di sapere".
Atteggiamento mentale di militante piddino che legge giornale di grande tiratura:
"Io so che Lui sa".
Si caecus caecum ducit ambo in foveam cadunt
Ps.: "Notre grand expert de poursuivre que en ne pas montrant les données...". Vado di fretta, ma mi sembra che qualcosa non torni.
RispondiEliminaPs. 2: Nella seconda metà del XX secolo, quando il popolo stava male, s'affermava il comunismo (o presunto tale). Sembrano passati secoli, non decenni. Ormai non c'è dubbio: la persona sbagliata farà la cosa giusta.
Torna, tranquillo.
EliminaAh, la valeur éternelle des classiques:
RispondiEliminaTartufo di Molière: scena del tavolo
Quant aux imbéciles, visite oculistique, puis cours d'arithmétique de base, éducation à la démocratie, histoire moderne et contemporaine, Constitution Italienne, orthographe I et II.
Et qu'ils laissent l'économie aux économistes.
***
C'ero anch'io, al convegno di ieri mattina, onorato di poterLe stringere la mano.
Professore, Lei è un Signore, ma dovrebbe far notare ai Suoi miserabili detrattori che tutta la dinamica del modello centro-periferia con dominanza del centro (sostenuta dalla moneta unica) che sta massacrando l'Europa ricalca perfettamente la logica oppressiva coloniale e imperialista (Nord civilizzato che sfrutta il Sud del mondo, più arretrato ma ricco di risorse espropriabili) che la Sinistra ha sempre condannato.
Sentire Fassina (benché alla vigilia delle primarie) dolersi perché "la Germania pagherebbe troppo il dissolvimento dell'Euro" è stato sconvolgente, e affermare che " l'Euro non è la causa, ma la vittima " ha quasi provocato un'onda anomala nel parterre a me vicino (ma anche a me Fassina genera un sentimento di tenerezza, perché si sente che è in grande e prolungato imbarazzo, e comunque gli va dato atto che non si sottrae al confronto).
Alemanno e Allam sono sulla buona strada, anche se con qualche "gaffe" (STUDERE, STUDERE, STUDERE). Magnifica la Sua battuta su "meticciato = Halloween": il nuvolone che si stava formando si è squarciato immediatamente con un raggio di sole.
Fusaro è stato appassionato e lucido come al compleanno di Pescara: la lezione da apprendere è che, per capire qualcosa di inspiegabile e paradossale, bisogna saper decostruire e ricostruire, ossia per conoscere la realtà bisogna anche imparare dai propri errori, e non sentirsene diminuiti. Succede, e basta.
(Nota: Gli astronomi non hanno avuto difficoltà a ridefinire il concetto di "pianeta", declassando Plutone da pianeta a "pianeta nano", dopo la scoperta dei nuovi pianeti fuori del Sistema Solare, inficiando una definizione che era rimasta praticamente immutata per 25 secoli. Tutti i sussidiari della Scuola Primaria vanno riscritti: i pianeti del Sistema Solare sono otto. [Embè? Se va avanti. Mo' tenemo conto della dominanza gravitazzzzionale, che va bbene puro pei pianeti che non stanno 'ntorno ar zòle. E così forse capìmo mejo puro come se so' formati.]).
Molto interessanti gli illustri economisti francesi, i cui connazionali, esperti nell'arte del "raccourcissement", saranno probabilmente, come già avvenuto in passato, nostri alleati per fare massa critica verso la "grande entreprise": il dissolvimento dell'Euro.
Ho visto tanti giovani in sala, tante facce pulite e interessate.
Diamogli posto (come gli organizzatori hanno saggiamente fatto).
C'è speranza, malgrado tutto.
Bien dit Monsieur le Professeur! "Moi je continue à soigner la démocratie à ma façon : en cautérisant les pustules du mensonge par la flamme de la vérité"! Et face a la querelle "Alemanno, droite etc." je dirait: Honni soit qui mal y pense!
RispondiEliminaHo notato che il buon Alemanno ed il buon Fassina hanno ben cambiato idea alla fine. La sinistra e' molto vendicativa, lo e' soprattutto con i suoi figli che gli vanno contro. Con loro non c'e' misericordia.
RispondiElimina"Être informé de tout et condamné ainsi à ne rien comprendre, tel est le sort des imbéciles." Bernanos, "La France contre les robots", 1944.
RispondiEliminaSotto, il brano da cui è tratta la citazione. Vale la pena di leggerlo, come tutta questa ultima opera del vecchio Bernanos, che sembra scritta oggi o domani.
"Politiciens, spéculateurs, gangsters, marchands, il ne s'agit que de faire vite, d'obtenir le résultat immédiat, coûte que coûte, soit qu'il s'agisse de lancer une marque de savon, ou de justifier une guerre, ou de négocier un emprunt de mille milliards. Ainsi les bons esprits s'avilissent, les esprits moyens deviennent imbéciles, et les imbéciles, le crâne bourré à éclater, la matière cérébrale giclant par les yeux et par les oreilles, se jettent les uns sur les autres, en hurlant de rage et d'épouvante.
Ne pas comprendre! Il faudrait un peu plus de coeur que n'en possèdent la plupart des hommes d'aujourd'hui pour ressentir la détresse de ces êtres malheureux auxquels on retire impitoyablement toute chance d'atteindre le petit nombre d'humbles vérités auxquelles ils ont droit, qu'un genre de vie proportionné à leurs modestes capacités leur aurait permis d'atteindre, et qui doivent subir, de la naissance à la mort, la furie des convoitises rivales, déchaînées dans la presse, la radio. Être informé de tout et condamné ainsi à ne rien comprendre, tel est le sort des imbéciles. Toute la vie d'un de ces infortunés ne suffirait pas probablement à lui permettre d'assimiler la moitié des notions contradictoires qui, pour une raison ou pour une autre, lui sont proposées en une semaine. Oui, je sais que je suis presque seul à dénoncer si violemment ce crime organisé contre l'esprit. Je sais que les imbéciles dont je prends ainsi la défense n'attendent que l'occasion de me prendre, ou peut-être de me manger, car où s'arrêtera leur colère? N'importe! Je répète que ce ne sont pas les Machines à tuer qui me font peur."
Professore, questo suo post è profondamente ingiusto.
RispondiEliminaE non sto parlando del fatto che sia scritto in Gallico (per quello, per chi ignora come me, c'è sempre Google Translator, un po' barbarico ma sufficiente)...
Sto parlando del fatto che in questo post Ella svela buona parte dei contenuti di “Allegro ma non troppo”, che ho scoperto grazie a questo post (da lei ri-linkato da poco), in cui citava la Storia Economica di Cipolla.
Ho quindi prontamente acquistato entrambi i libri, proprio questo week-end.
E lei cosa fa?!? Mi rovina tutto il piacere della lettura, svelandomi subito chi è l’assassino…
Non si fa così, ma scusi!
Stamane il “trionfo” di Renzi è stato prontamente salutato da Mario Monti:
RispondiElimina«La vittoria di Matteo Renzi può certamente segnare una svolta nell'azione di Governo e dare slancio alle riforme politiche, sociali ed economiche per cui Scelta Civica è nata e per le quali, oggi in modo più coeso e deciso di prima, si sente impegnata
[...]
Di Renzi era apprezzabile l'agenda [...] - ad esempio in materia di mercato del lavoro - e rimangono valide, dal nostro punto di vista, molte delle proposte - dalle riforme istituzionali, alle liberalizzazioni del sistema economico - [...]. Scelta Civica offrirà al nuovo segretario democratico una vera disponibilità sui provvedimenti concreti, sulle priorità e sulla tempistica delle riforme nell'ambito della nuova maggioranza.
[...]
L'Italia non può più permettersi di galleggiare, ma necessita di una stagione di riforme radicali che la liberino dai condizionamenti di parte, dalle rendite di posizione e dalla politica dei veti. Confido che queste ambizioni siano anche quelle di Matteo Renzi [...]».
Nonostante la palmare evidenza dell'ennesima tranvata presa dal Pd, c'è sempre un Peter Yanez (08 dicembre 2013 15:04) che indica la pagliuzza nell'occhio altrui per consolarsi della trave che gli hanno piantato là dove non batte il sole, fingendo di non sapere che la destra italiana plaude all'elezione di Renzi, e che i maggiori ambienti finanziari internazionali, a partire da Wall Street, fanno la ola per lui.
Quando alle prossime elezioni la destra dilagherà in mezza Europa, Italia compresa, che cosa verrà a raccontarci il nostro Peter Yanez, epigono di coloro che pensavano che il mondo finisse alle colonne d'Ercole?
Una mia considerazione personale sul padrone di casa: Alberto Bagnai, prima che un tecnico, è un uomo di cultura (come impropriamente Mario Draghi, altro protetto di Furio Colombo, definì Jean Claude Trichet durante il passaggio di consegne alla Bastiglia di Francoforte). Ma resta un tecnico, oltre che una fonte preziosa, e come tale ha sempre prestato le sue conoscenze sulle dinamiche macroeconomiche a chi dall'interno della società ne abbia fatto richiesta (a meno che sia stato invitato dalla Fondazione Nuova Italia per una lettura di Céline o un virtuosismo musicale, il che non risulta). Soprattutto sono certo abbia in mente l'esempio di Roberto Frenkel, l'esempio del civil servant.
RispondiEliminaIo, modestamente, umilmente, sommessamente, mi accontenterei di poter essere un cittadino italiano libero di scegliere, laddove una scelta contempli la possibilità di incidere davvero sulle direzioni di politica economica, per ricostruire insieme la società ma nell'ambito della dialettica politica (che DEVE prevedere un fisiologico conflitto, sintomo di una sana democrazia), in Italia così come in Europa. Rimanendo nell'euro tutto questo è possibile?
Ribaltando la prospettiva internazionalista di Riccardo Bellofiore: se devo sognare, allora fate sognare prima le persone a cui voglio bene.
PS_Fatte salve le individuali coscienze, non è comunque inutile riflettere su certi meccanismi che regolano la comunicazione di massa in cui volente o nolente siamo immersi.
Salut les camarades italiens ! Désolé de ne pas parler votre langue. Comment dit-on, en italien, "apparemment vous êtes dans la même merde que nous…" ?
RispondiEliminaOn dit: et vice versa.
EliminaQuel talent! Merci pour cette analyse, qui plus est dans un style aussi voltairien que Sciascia dans le Conseil d'Egypte !
RispondiEliminaJ'ai coutume de dire à mes amis, que, si demain cette truie prétend que la pluie, oui, ça mouille, nous devrons renoncer à nos parapluie.
C'est ainsi que nous renonçons à nos mots, dès qu'elle s'en empare (cf le PS sur la laïcité, la souveraineté populaire)
Merci. Gare au rhumatismes. Concernant la truie, en général il faudrait se souvenir du fait qu'elle enfante des animaux gracieux et utiles. Il est vrai qu'ils ne sont pas appreciés par tous les consommateurs (de nos jours). Le procédé pour lequel il faut renoncer à reconnaitre un problème en tant que tel dès que la "droite" en prononce le nom est le signe le plus évident de la fin de la gauche comme laboratoire de pensée critique. On en a eu bien de preuves sur ce blog. En Italie on est en train de s'en sortir (grace à ce blog), mais c'est très dur...
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