Seguono dettagli.
Dunque: oggi me ne camminavo per i banchi del marché aux puces di Vanves, quello del parco Georges Brassens, avevo in tasca il mio nuovo Retz (sostituisce i due precedenti: sapete, ora che sto facendo la Fronda... Però devo dire che i piddini a donne stanno peggio dei Frondeurs, cosa che mi getta nello sconforto...), quando a un certo punto mi esclaffo (voce del verbo esclaffarsi) dal ridere leggendo questo titolo:
Contre Céline
ou
D’UNE GÊNE PERSISTANTE À L’ÉGARD DE LA FASCINATION EXERCÉE PAR LOUIS DESTOUCHES SUR PAPIER BIBLE
di tal Jean-Pierre Martin. Mai tanto veleno fu condensato in un sottotitolo, e mai un sottotitolo fu così consustanziale al prurito dei miei sensi di ragno. Visto e preso. Del contenuto ritengo di non dovervi rendere edotti: gli interessati hanno capito dal sottotitolo.
Viceversa, per chi se li fosse dimenticati, ecco due pezzettini di letteratura che potrebbero tornarvi utili (se non altro, a capire perché siete qui):
Portrait du cardinal de Retz par François de La Rochefoucauld
Paul de Gondi,
cardinal de Retz, a beaucoup d’élévation, d’étendue d’esprit, et plus
d’ostentation que de vraie grandeur de courage. Il a une mémoire
extraordinaire, plus de force que de politesse dans ses paroles, l’humeur
facile, de la docilité et de la faiblesse à souffrir les plaintes et les
reproches de ses amis, peu de piété, quelques apparences de religion. Il paraît
ambitieux sans l’être ; la vanité, et ceux qui l’ont conduit, lui ont fait
entreprendre de grandes choses presque toutes opposées à sa profession ; il a
suscité les plus grands désordres de l’État sans avoir un dessein formé de s’en
prévaloir, et bien loin de se déclarer ennemi du cardinal Mazarin pour occuper
sa place, il n’a pensé qu’à lui paraître redoutable, et à se flatter de la fausse
vanité de lui être opposé. Il a su profiter néanmoins avec habileté des
malheurs publics pour se faire cardinal ; il a souffert la prison avec fermeté,
et n’a dû sa liberté qu’à sa hardiesse. La paresse l’a soutenu avec gloire,
durant plusieurs années, dans l’obscurité d’une vie errante et cachée. Il a
conservé l’archevêché de Paris contre la puissance du cardinal Mazarin ; mais
après la mort de ce ministre il s’en est démis sans connaître ce qu’il faisait,
et sans prendre cette conjoncture pour ménager les intérêts de ses amis et les
siens propres. Il est entré dans divers conclaves, et sa conduite a toujours
augmenté sa réputation. Sa pente naturelle est l’oisiveté ; il travaille
néanmoins avec activité dans les affaires qui le pressent, et il se repose avec
nonchalance quand elles sont finies. Il a une présence d’esprit, et il sait
tellement tourner à son avantage les occasions que la fortune lui offre qu’il
semble qu’il les ait prévues et désirées. Il aime à raconter ; il veut éblouir
indifféremment tous ceux qui l’écoutent par des aventures extraordinaires, et
souvent son imagination lui fournit plus que sa mémoire. Il est faux dans la
plupart de ses qualités, et ce qui a le plus contribué à sa réputation c’est de
savoir donner un beau jour à ses défauts. Il est insensible à la haine et à
l’amitié, quelque soin qu’il ait pris de paraître occupé de l’une ou de l’autre
; il est incapable d’envie ni d’avarice, soit par vertu ou par inapplication.
Il a plus emprunté de ses amis qu’un particulier ne devait espérer de pouvoir
leur rendre ; il a senti de la vanité à trouver tant de crédit, et à
entreprendre de s’acquitter. Il n’a point de goût ni de délicatesse ; il
s’amuse à tout et ne se plaît à rien ; il évite avec adresse de laisser
pénétrer qu’il n’a qu’une légère connaissance de toutes choses. La retraite
qu’il vient de faire est la plus éclatante et la plus fausse action de sa vie ;
c’est un sacrifice qu’il fait à son orgueil, sous prétexte de dévotion : il
quitte la cour où il ne peut plus s’attacher, et il s’éloigne du monde, qui
s’éloigne de lui.
Portrait de François de La Rochefoucauld par le cardinal de Retz
Il y a toujours eu du je ne sais quoi en tout M. de La Rochefoucauld. Il a voulu se mêler d’intrigue, dès son enfance, et dans un temps où il ne sentait pas les petits intérêts, qui n’ont jamais été son faible ; et où il ne connaissait pas les grands, qui, d’un autre sens, n’ont pas été son fort. Il n’a jamais été capable d’aucune affaire, et je ne sais pourquoi ; car il avait des qualités qui eussent suppléé, en tout autre, celles qu’il n’avait pas. Sa vue n’était pas assez étendue, et il ne voyait pas même tout ensemble ce qui était à sa portée ; mais son bon sens, et très-bon dans la spéculation, joint à sa douceur, à son insinuation et à sa facilité de moeurs, qui est admirable, devait récompenser plus qu’il n’a fait le défaut de sa pénétration. Il a toujours eu une irrésolution habituelle ; mais je ne sais même à quoi attribuer cette irrésolution. Elle n’a pu venir en lui de la fécondité de son imagination, qui n’est rien moins que vive. Je ne la puis donner à la stérilité de son jugement ; car, quoiqu’il ne l’ait pas exquis dans l’action, il a un bon fonds de raison. Nous voyons les effets de cette irrésolution, quoique nous n’en connaissions pas la cause. Il n’a jamais été guerrier, quoiqu’il fût très- soldat. Il n’a jamais été, par lui-même, bon courtisan, quoiqu’il ait eu toujours bonne intention de l’être. Il n’a jamais été bon homme de parti, quoique toute sa vie il y ait été engagé. Cet air de honte et de timidité que vous lui voyez dans la vie civile s’était tourné, dans les affaires, en air d’apologie. Il croyait toujours en avoir besoin, ce qui, joint à ses maximes , qui ne marquent pas assez de foi en la vertu, et à sa pratique, qui a toujours été de chercher à sortir des affaires avec autant d’impatience qu’il y était entré, me fait conclure qu’il eût beaucoup mieux fait de se connoître et de se réduire à passer, comme il l’eût pu, pour le courtisan le plus poli qui eût paru dans son siècle.
E ora, lettorechennepenZi? È più velenoso l'oriundo toscano, o il parigino? Si aprano le votazioni...
Spezzo una tiepida lancia a favore di Céline per quanto, attribuito a lui, trovai nell'introduzione a "Il Dottor Semmelweis", tuttora unica opera letta dell'autore (cito non testualmente e vogliano scusarmi i puristi): "In questo mondo ogni cosa ha un prezzo. Il bene, com'è comprensibile, ha un prezzo maggiore rispetto a tutto il resto.". Lo so, è poco; eppure il Céline che altrettanto poco conosco suscita interesse proprio per il senso d’emarginazione consapevole, nonché quella fattiva conseguente all’aver detto anche qualcosa di troppo, probabilmente in malo modo; preferisco cercare di comprendere il delinquente schietto, che forse nasconde scampoli di sofferta verità, dalle sembianze ambigue, coperte da un paravento lugubre e maleodorante, che non l’onesto ipocrita, il quale occulta la putrefazione in atto dietro a un accondiscendente e intrepido sorriso (oh, questa mi ricorda un ex-sindaco della città gigliata, maremma…): questa è la percezione a pelle.
RispondiEliminaComunque lei, prof, più che seminatore di discordia, ricorda il processo di fermentazione di alcuni cibi e bevande: si creano turbolenza, sommovimenti chimici ed emissione di gas, ma si acquisiscono sapore ed aromi interessanti.
Però, il collega Celine, diede la prima definizione, seppure indiretta della piddinitas: "L'amour c'est l'infini à la portée des caniches"
Elimina@ Maya
Eliminasei un mito che riporta razionalità es(s)oteriche ... :-)
@Il velo di Maya
EliminaE come dargli torto? Se rammento bene, anche Baudelaire definì il fottere la liricità dei poveri (e credo Cèline si riferisse a questo più consueto modo, psico-fisico, d’intendere l’amore), il che si presta almeno a due letture: quella consolatoria, per chi è realmente povero di spirito –magari pure d’averi - ed intravede nell'atto sessuale un vero lirismo poetico; quella denigratoria, per chi sia tronfio in se stesso, e dunque povero d’umanità, e non sappia comprendere altro dall'attrazione di due corpi che secernono umori. A quanto pare, anche qui alla piddinitas è riuscito l'operare un'ibrido spurio, che mescola bellamente ambo le cose, in una chimera da sfoderare a ogni stagione: un “quid” col sapore e del pesce e della carne, ma che realmente non è nessuno dei due (ma quanto gli vogliamo male a 'sti poveri piddini...).
Céline, uno stronzo veggente. E' un grande scrittore, ragazzi. Mica bisogna andarci in vacanza, basta limitarsi a leggerlo.
Elimina"Nella vita tutto si paga prima o poi, il bene come il male. Solo il bene più caro, per forza."
EliminaEcco cosa abbiamo in comune...a parte la capacità di analisi (questo va senza dirlo:-)
RispondiEliminaAvevo lasciato un commento nel quale confessavo tutta la mia ignoranza su Céline (che mi pare anche Socrate non avesse mai letto), sull'esistenza del Cardinal de Retz e su François de la Rochefoucauld (del quale avevo sentito parlare ma non ricordo più nè quando nè in quale contesto). Quel commento però si è giustamente perso nei meandri del web e questa che scrivo è una povera e misera imitazione dell'originale. Questo è ciò che mi merito, e lo accetto.
RispondiEliminaBenché mi sia sempre stato sullo stomaco ai tempi della scuola, direi che il Duca la vince sul Cardinale ai rigori. Retz, forse per la pigrizia di cui l'accusa Rochefoucauld, elenca le qualità negative di quest'ultimo senza ragionar sulle cause, mentre la Rochefoucauld ha più acutezza d'analisi.
RispondiEliminaRagionar sulle cause? Il duca abbaglia presentando come prove le sue malevole insinuazioni. Che ne sa lui dei motivi del cardinale? Metterli in dubbio è l'unico modo per oscurarne i risultati: ma si squalifica da sé, le sue argomentazioni suonano gratuitamente livorose. Su queste basi il cardinale ha già le prove per il contrattacco.
EliminaSe vuoi Celine vai a vedere Luchini, ovvio: un bel mazzo di fastidiosi che lo fanno apposta... di Courbevoie preferisco il fascino elegantissimo del volto, del corpo e della voce dell'atmosfera cinematografica.
RispondiEliminaComunque, mi siete arrivati praticamente al mercato sotto casa. E su che c'era un bel sole anche a Parigi - un po' meno di ieri, ma niente male. Le frondiste però non ci sono più - ma per i loro spesso multipli compagni non mancavano certo. I ritratti di quel secolo sono dei capolavori su qualsiasi supporto.
Le cardinal, sans doute: au moins, à mon avis.
RispondiEliminaCol francese non ho scuse. Sono un rottame si, ma è una lingua studiata fin dalle medie. La vicenda frondista, l' ho sentita nominare in un vecchio esame di storia moderna. Per farmi un' idea sugli invitanti approfondimenti proposti, "vista" e sentita la "simpatica" atmosfera, ho deciso di smettere col Sangiovese durante il pasto serale di fronte al pc (unico momento di relax-studio). Troppa roba da leggere, da assimilare, da seguire, ma il tempo che rimane dopo la sopravvivenza è tiranno. Fegato e diabete ringraziano. E ringrazio pure io, perchè non ho rimpianti. Dopo Tutto, ho sempre covato un forte desiderio, non molto recondito in effetti: comprendere dove mi trovavo, cosa stesse accadendo e condividerlo, anche per non sbagliare nel momento del pericolo per la libertà condivisa di ciascuno. E conoscere dei maestri che mi aiutassero in questo. Averne trovato uno come lei, lo considero una fortuita o fatale ricompensa...Ora, Qui, ogni ombra di dubbio residua, trattenuta per incredulità nei confronti della miseria umana, è stata fugata e conosciamo bene chi ha collaborato fino all' ultimo. Provvisti di cavallo, arco e saette, mi addolora e mi rincuora che si sia confessato Prima.
RispondiEliminaSegnalo l'articolo di un autore che potremmo definire un Bagnai in sedicesimo con le idee, volutamente, confuse, tipica espressione del populismo tecnocratico
RispondiEliminahttp://mobile.ilsole24ore.com/solemobile/main/art/commenti-e-idee/2015-03-07/solo-unione-politica-permette-scelte-economiche-democratiche--094706.shtml?uuid=ABD87h5C
Interessante.
EliminaL'articolo sembrerebbe scritto addirittura da un madrelingua, anche se non può riferirsi all'Italia (che infatti non viene mai nominata) ma ad un paese, verosimilmente del sud Europa, genericamente indicato come "casa nostra" (homeland?). In questo paese alla "Sinistra radicale" è stato lasciato il "monopolio della verità" e questo potrebbe farle "vincere le elezioni".
Che paese sarà? A me non risulta, qualcuno ha qualche ipotesi?
Ma inglese o spagnolo no...?
RispondiEliminaCéline, intellettuali, cardinali e cortigiani: chi il veleno lo sputa, chi lo somministra.
RispondiEliminaMinore riprovazione per chi lo lo ha dentro e ne è la prima vittima. Ma una somministrazione ad arte ha un suo fascino malvagio. Io voto per il cardinale.
L’Italia è un esperimento naturale molto interessante, perché è costituita da diverse “nazioni”: c’è Firenze, dove sono nato io, e poi c’è una serie di altri paesi meno sviluppati…
RispondiEliminaScusi non c'entra niente, ma mi ha fatto morir ridere!
OT: Paolo Savona a Mizar: una scuola comune europea contro la crisi.
RispondiEliminaMa non è una cattiva idea. Io comincio a tradurre Dante in esperanto. A Shakespeare ci pensi tu?
EliminaDAR
EliminaInfatti! La cosa che più mi ha colpito è che intende mantenere questo assetto europeo riformandolo a partire dalla cultura: non usciamo dall'euro in attesa che la scuola formi gli europei (aspetta e spera). Non capisco come una persona come Savona, competente ed intelligente, possa giungere ad un giudizio tanto sconclusionato.
RispondiEliminaMi ha sempre dato l'idea di essere in buona fede. Ma, allora, come si spiega che possa precipitare in simili marchiane assurdità (promuovere l'unione politica mediante la creazione di un nuovo modello pedagogico-culturale e casomai fra cent'anni l'unione non andasse in porto uscire dall'euro)? Mah....normalmente a propagandare cose del genere sono i difensori mascherati dell'esistente.
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